Du 3 au 5 octobre 2025, la Maison de la Culture Ibn Rachiq à Tunis a accueilli la 13ᵉ édition du Festival national du court-métrage professionnel Tunis Tout Court, organisé par l’Association Tunisienne pour la Promotion de la Critique Cinématographique (ATPCC), en partenariat avec le Centre National du Cinéma et de l’Image (CNCI). Après six années d’interruption, ce rendez-vous emblématique revient pour célébrer ses vingt ans d’existence et affirmer la vitalité du cinéma court tunisien. Fidèle à sa mission de valoriser un format souvent marginalisé, le festival a proposé trois jours de projections, de débats, de rencontres et d’ateliers autour du thème de l’adaptation littéraire, en rendant hommage à des figures majeures telles que Fethi Haddaoui. Seize films récents étaient en compétition. En parallèle, une compétition d’articles critiques a mis en avant le rôle essentiel de l’écriture sur le cinéma, confirmant la vocation de l’ATPCC à former une nouvelle génération de plumes et à inscrire la critique cinématographique tunisienne dans un mouvement de réflexion et de transmission.

À l’occasion de ce festival, j’ai rédigé ces articles de critique sur des films présentés, partageant mes impressions et analyses afin de faire découvrir ces œuvres, tout en ouvrant le débat et en élargissant les horizons autour du cinéma documentaire tunisien.

373, Pasteur Street : une caméra à la fenêtre du temps » (film de Ismaël Ismaël, 2023)